Olhão

Olhão, prononcez olian en faisant bien traîner le …an, est un village de pêcheur typique. C’est en fait le plus grand port de pêche de tout le Sud du Portugal et le deuxième du pays. Olhão a été épargné du tourisme de masse qu’a subi sa sœur Faro à seulement quelques kilomètres de là. Ce qui l’a sauvé c’est qu’il n’y a pas de plages à Olhão, seulement le port, des marécages et de partout des élevages de coquillages. Pour aller à la plage, ici il faut prendre le bateau et aller à l’île d’Armona, juste en face. Là, c’est d’immenses plages presque vierges qui vous attendent.

Pour saisir l’âme d’Olhão, il faut avoir sillonné le dédale de ruelles de la vieille ville. Il faut avoir visité son marché très typique avec un grand bâtiment de briques rouges et ses quatre tours rondes à chaque coin. Dans ce bâtiment, l’on y trouve des légumes, des fruits, de la viande, des folars (je vous parlerai des folars d’Olhão dans un autre poste, …une vraie tuerie !), enfin tout ce que l’on trouve dans un marché au Portugal. Tout, sauf le poisson. Car pour le poisson et les fruits de mer un autre bâtiment identique juste à côté lui est complètement réservé. Eh oui, c’est comme ça à Olhão et ce n’est nulle part ailleurs. Il faut aussi s’être promené le long du bord de mer dans le parc naturel de Ria Formosa, avec son moulin marémoteur, un des rares qui soient encore fonctionnels. Olhão c’est aussi le paradis des pêcheurs et des ramasseurs de coquillages.

Ici, nous pourrions rester des mois tant tout est tranquille et reposant. Nous avons aussi passé quelque temps à la recherche de quelques cousines et cousins que j’ai encore ici. Ce sera peut-être le sujet d’un autre post.

Pour ne pas trop vous mettre l’água na boca, on évitera de vous parler trop des cataplanas que l’on mange ici dans les petits restaurants. Une cataplana se présente comme une grosse marmite bien ronde avec un gros couvercle de la même taille que la marmite. L’on vous la sert remplie de bacalhau, camarãos, amêijoas… (morue, crevettes, clovisses…) en fait tout ce qui se mange, car l’on peut trouver des cataplanas de cailles aux clovisses, de lapin ou du porc aux fruits de mer… Encore une autre tuerie du coin cette cataplana. On ne vous parlera pas non plus des prix ici. Non on évitera. On vous laisse plutôt savourer les quelques images.

-p-

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Publié par Sillage de Voyage

"...être passager, non bourgeois, en ce monde."

8 commentaires sur « Olhão »

  1. les photos sont toujours aussi jolies
    tout ça me rappelle de bons souvenirs, j’ai fait il y a quelques années (je ne dirai pas combien) une promenade solitaire à Olhao
    le berceau de notre famille…
    je vous envie,
    autant pour les ballades que pour les petits plats…
    des baisers à mes cousins voyageurs

    1. Coucou à ma cousine,
      de gros bisous d’Olhão et peut-être qu’un de ces jours nous passerons par Bordeaux te faire un coucou. Qui sait?
      Bises.

  2. coucou , toujours aussi super votre reportage , surtout que je vous regardais avec une boite de bouchoirs à côté de boi … j’apprécie beaucoup et du coup je vais mieux !!!
    encore , encore du soleil , Vana devant un bon plat qui donne envie d’autant que je n’ai jamais mis les pieds au portugal mais Polo , où es tu ???
    je vous embrasse très fort et régalez nous encore longtemps .

    1. Coucou Chantal,
      je me cache toujours derrière l’appareil photo, mais peut-être que je vais finir par faire une petit apparition.
      J’espère que tu vas mieux et que tout va pour le mieux dans la ville rose.
      Bisous.

  3. coucou
    moi cela me donne faim ! j’en mangerai bien une moi de vos cataplana !
    je vois que vous avez atteint la sérénité du ventre bien rempli ! j’espère que la tempête qui règne ici n’a pas caressé les cotes portugaises et gené votre farniente et votre digestion .
    Bises a tous les grands marins qui regardent au loin l’horizon ,avec, les survolant, la mouette, dans le ciel, esquissée et la casquette vissée sur leur crane pleins de rêve d’Océan .

    1. Ca y est Any est partie dans ses envolés lyriques. C’est vrai qu’ici pour ceux qui aiment la mer c’est le paradis. On te fait de gros bisous.

  4. Comme le dit Isabelle, c’est vrai que tout ça est très émouvant quand on pense que c’est le lieu où est née notre grande famille …
    Aujourd’hui le soleil est réapparu, j’oublie combien je vous ai envié quand il pleuvait à n’en plus finir chez nous alors que vous vous baladiez en short !!
    ça fait trop longtemps qu’on n’a pas eu de vos nouvelles… Vite des photos !!

    Gros bisous et à bientôt,
    Jess

    1. Coucou Jess,

      mais rassure-toi, ici c’est comme la Bretagne : le paysage change continuellement avec les marées, il pleut également parfois et comme en Bretagne les jours de pluie il fait beau plusieurs fois par jour. La seule différence c’est que quand le soleil sort, ici on sort les tongs et les T-shirts, mais sinon c’est comme la Bretagne. Je suis content néanmoins que le soleil soit revenu sur la Côte d’Azur car nous étions un peu inquiets en voyant les images des intempéries sur le net.

      Ici, l’on passe pas mal de temps chez les cousins et cousines où l’on n’arrête pas d’être invités. Si ca continue comme ça on va finir comme le cousin Liberto qui est muito muito gordo et qui doit bien faire dans les 140 kilos ! Heureusement que le matin on peut faire le jogging dans le parc de Ria Formosa, un vrai régal ! Lorsque l’on aura un peu de temps il y aura d’autres images, rassure-toi.

      Gros bisous et à bientôt.

Laisser un commentaire